mardi 30 avril 2013

Ce n'est qu'un aurevoir, my friend


Mes chers lecteurs qui me suivez depuis le début, j’ai un aveu à vous faire : je vous laisse tomber mollement. Ah oui, c’est pas la classe, je vous fais une infidélité et ce, jusqu'à septembre. Je fais partie des gens qui calculent un peu les tenants et les aboutissants, ceux qui achètent du temps pour jouir des derniers instants d’une expérience merveilleuse. Je vous rassure, je n’ai pas rencontré un autre public, anglais par exemple. Non, je bosse juste sur un autre projet qui me prend beaucoup de temps. Mon cerveau étant en mi course de vie, il ne peut plus faire deux choses à la fois. 
Je parle des Anglais car ils auraient pu être mon deuxième public. Ma quotte de popularité remontant à grand coup de cravaches sur leur popotin. Il faudrait juste qu’ils sachent lire le français. Ils sont feignants, désolée, c’est un peu direct mais un peu vrai aussi. Ils savent que le monde entier parle leur langue alors pourquoi s’emmerder à apprendre une autre ? C’est beaucoup plus simple de balancer d’entrée de jeu une phrase en anglais un peu fermement pour que l’adversaire ne puisse faire autrement que se sentir con de ne pas parler mieux leur langue.  L’attaque est la meilleure défense. Et c’est bien dommage parce qu’ils en ratent des beaux moments de littérature, de belles choses comme mon blog. Tous mes amis anglais passent à côté d'une majeur partie de ma vie car ils sont incapables de me lire. Et c’est généralement quand on parle de mon blog qu’ils ont un moment de lucidité sur les langues et le reste du  monde. Si j’ai pas entendu mille fois 
« Ah oui, il faut que je me mette au français, c’est trop con, nous sommes trop cons…. » je suis la meilleures copine de la Duchesse de Cornouailles après Pipa.

Bref, assez de critiquer ces gens, somme toute très sympas, revenons à mon projet dont je ne veux pas trop parler mais dont je peux vous dire que si je fais attention et que je bosse dur, vous ne serez pas déçus.

Voilà, ma vie d’écrivaine bloggeuse continue sans vous mes bibis, pour le moment, mais je vous promets à très vite. Ne m’oubliez pas ! Interdit de m’oublier; je reviendrai hanter vos nuits avec mes histoires de diarrhée, d’enfants qui me martyrisent et de mari qui parle français avec un accent allemand. Oui, je serai là, derrière votre porte le matin quand vous irez au travail. Pour ceux qui ne bosse pas, et il y en a un paquet, je serai à côté de votre machine à café, je serai votre premier bonjour de la matinée. Comme la fée clochette, je resterai assise sur votre épaule toute la journée à vous parler subliminalement de mon retour en septembre.
Voilà, vous me manquez déjà…allez hop ! au travail.

2 commentaires:

  1. On garde l'adresse dans nos favoris, t'inquiète ! Alerte google programmée, on sera les premiers à savoir quand tu seras de retour !
    C'était magnifique de te suivre.

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